Le 26 janvier 1939, avec l’arrivée du franquisme à Barcelone, les républicains font résistance, mais face à cette violence et à cette terreur, la plupart quittent l’Espagne pour rejoindre la France, c’est ce qu’on appelle la Retirada. C’est 500 000 espagnols qui viennent trouver refuge sur nos terres. Face à cette affluence, le gouvernement de l’époque décide de placer la plupart de ces immigrés dans des camps. Le camps de Rivesaltes retient l’attention avec ses plus de 30 000 espagnols, il fait aussi parler de lui en étant pas désigné comme camps pénitentiaire, mais en tant que camps de concentration. Ce qui lui donne cette dénomination sont les conditions de vie misérables, à peine nourrit, pas d’hygiène, et des gardes maltraitants. Ils ont d’ailleurs du eux même construire leurs camps, avant leur construction ils dormaient dehors entre les excréments et les restes de chien ou rat qui leur servaient de repas. Ce que le gouvernement français a fait subir à ces espagnols s’apparente aux conditions dans lesquelles vivaient les déportés des camps de concentration nazis.
Une fois les camps construits ils ont appris à vivre entre eux avec des conditions auxquelles ils s’étaient habitués. Leur seul divertissement était d’aller voir les femmes danser dans les cabanes comme illusion de liberté.
J’ai donc choisi comme nom La Danseuse de Rivesaltes pour
hommage à ces femmes et à ces hommes dont on parle peu et
dont beaucoup ne connaissent pas l’histoire.
Il s’agit aussi d’un clin d’oeil aux occupants de ce logement
puisqu’il travaillent à faire connaitre l’histoire sur Internet.
Cette masse rouge aux formes dansante est pensée pour attiser la curiosité des passants et qui sait les connecter à l’histoire.
